L’épidémie d’obésité gagne du terrain

Par Christelle Diététicienne - Nutritionniste

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J’ai retrouvé un article issu d’une publication du journal « The Lancet », datant du 20 octobre 2011. Il commençait ainsi : « Un cri d’alarme paru dans « The Lancet » indique que plus de 1,5 milliard d’adultes sont en surpoids dans le monde parmi lesquels 502 millions sont obèses. Ces chiffres sont les dernières données obtenues de 199 pays en 2008. »

Cela a fait écho à ce que j’ai lu récemment : « D’après une récente étude publiée par le journal « The Lancet », en 2022, 2,5 milliards d’adultes sont en surpoids et sur ce total, plus de 890 millions sont obèses. À l’échelle mondiale, l’obésité a plus que doublé depuis 1990 chez les adultes, et quadruplé chez les enfants et les adolescents. »

Nous étions déjà alarmés en 2011 sur l’épidémie de l’obésité et pourtant 13 ans après, les chiffres se sont largement aggravés.

Mais l’obésité, qu’est-ce que c’est ?

L’obésité se définit par une accumulation excessive de graisse corporelle. Des facteurs tels que la surconsommation de calories, le manque d’activité physique, le stress, le sommeil de mauvaise qualité, les troubles émotionnels et les facteurs environnementaux peuvent contribuer au développement de l’obésité.

Il s’agit d’un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale, affectant des millions de personnes de tous âges, origines ethniques et milieux socio-économiques. L’obésité s’accompagne d’une augmentation de la mortalité due à d’autres pathologies, des maladies cardio-vasculaires, du diabète et certains cancers.

Quelles sont les solutions ?

Cette étude montre une fois de plus qu’il est temps de prendre en charge le problème du surpoids et de l’obésité dans son intégralité et d’agir à différents niveaux : une alimentation équilibrée, de qualité et riche en nutriments, une activité physique régulière et une meilleure gestion des comportements (sensations de faim et de satiété, gestion des émotions, des compulsions …).

Et … concrètement ?

Les pays industrialisés bénéficient d’une abondance de nourriture et de tentations. Résultats : on mange trop et trop souvent. Non seulement la population grossit, mais cette suralimentation est polluante pour notre planète. 

Le premier geste pour l’environnement et pour notre santé, c’est de réduire les calories ingérées par jour, et de choisir de troquer des aliments aux calories vides par des aliments riches en nutriments de qualité.

Les japonais l’ont bien compris puisqu’ils pratiquent le « Hara Hachi Bu », un principe qui consiste à s’arrêter de manger à 80% de satiété (en supprimant l’entrée ou le dessert, par exemple). Ainsi, en réduisant de 20% les calories ingérées, notre poids de forme et notre santé s’améliorent.

Mais ce n’est pas tout ! Il y a aussi un bénéfice sur la planète puisqu’avec quelques aliments en moins dans notre assiette, on cultive moins, on produit moins, on économise des emballages, du transport et des déchets.

On s’allège et on respire.

Et pour avoir une alimentation riche en nutriments, comment faire ? Ça sera l’objet de mon prochain article. À la semaine prochaine !

Christelle, Diététicienne-Nutritionniste chez Beautysané

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